Les conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm coopèrent à la protection de la santé humaine et de l'environnement contre les effets négatifs des polluants dangereux. Cette analyse de la plateforme d'information sur l'environnement et le genre (EGI) explore la manière dont les femmes sont représentées en tant que déléguées aux conférences des parties (COP), membres et observatrices des organes subsidiaires des conventions et des points focaux nationaux. Elle examine également comment les considérations d'égalité entre les sexes sont incluses dans les mécanismes de rapport des Parties aux Conventions BRS, y compris les plans nationaux de mise en œuvre (PNM) initiaux de la Convention de Stockholm et les rapports nationaux les plus récents des Conventions de Bâle et de Stockholm. L'étude examine également comment les considérations de genre sont incluses dans la circulaire de Rotterdam sur le consentement préalable en connaissance de cause (PIC).
Alors que les principales parties prenantes réfléchissent aux progrès réalisés pour atteindre les objectifs du plan d'action de la BRS pour l'égalité des sexes (BRS-GAP), les résultats de cette étude sont encourageants, notamment en ce qui concerne la participation des femmes aux principaux processus décisionnels et l'inclusion des considérations de genre dans les PIN initiaux. Un nombre stupéfiant de PIN initiaux (91%) contiennent au moins un mot-clé sur le genre et/ou les femmes - indiquant la reconnaissance, dans une certaine mesure, des considérations de genre et, le plus souvent, des impacts différenciés des produits chimiques et des polluants sur les femmes et les hommes. Cependant, les Parties n'intègrent pas encore pleinement les considérations de genre dans leurs documents de planification et de rapport. Cette étude constate qu'il existe de nombreux points d'entrée pour renforcer l'intégration de la dimension de genre afin d'atteindre les objectifs de la BRS-GAP et, de même, les obligations découlant des conventions.
